France Catholique
(08 juin 2016)

France Catholique – 10 juin 2016 – « Le temps de la réflexion »

médias

Tugdual Derville 4

© C.DAMAGGIO

France Catholique a interrogé Tugdual Derville à l’occasion de la parution de son livre « Le temps de l’Homme ».

Quel est l’objectif de votre essai  ?

Avec Le temps de l’Homme, j’encourage chacun à se mobiliser de façon décomplexée pour l’avenir de notre société, par un retour au réel, c’est-à-dire aux fondamentaux anthropologiques qui définissent l’Homme. Sans rester des spectateurs passifs, fascinés ou désenchantés, de l’artifice politico-médiatique.

L’artifice  ?

Je veux parler tant du spectacle médiatique superficiel que du jeu, trop souvent vain aussi, de la politique partisane. En se renvoyant la balle, ces mondes fonctionnent comme des mirages hypnotiques… Mais aussi comme des accélérateurs de l’effondrement libertaire. La vraie vie n’est pas là. L’avenir non plus. Trop d’énergie vitale est dilapidée dans ces systèmes déconnectés du réel.

Où serait la vraie vie  ?

Dans l’humus de la société. Dans nos initiatives, nos entreprises, nos relations, dans notre proximité. Je suis frappé du nombre de personnes qui contribuent vaillamment à construire, pacifier, adoucir le monde, sans même se rendre compte qu’elles sont les véritables acteurs de la vie politique et sociale de notre pays. Il est temps pour elles de se libérer et d’assumer leurs belles missions. Temps qu’elles comprennent leur force et la démultiplient en se reliant… À nous de faire l’histoire.

Pourriez-vous donner quelques exemples  ?

Je constate un extraordinaire foisonnement créatif dans tous les domaines  : initiatives humanitaires, sociales, culturelles, création d’écoles, lancement de publications, etc. L’Université de la vie 2016 d’Alliance VITA a donné la parole, dans toute la France, à des dizaines de fondateurs ou acteurs d’œuvres sociales ou humanitaires récentes qui sont à la pointe de l’innovation sociale, auprès des personnes de la rue, des familles endeuillées, des femmes enceintes, des couples, des patients cérébro-lésés, des personnes âgées… Chacune est enracinée dans l’anthropologie du don et de la vulnérabilité qui est le propre de l’écologie humaine. Les pouvoirs publics sont d’ailleurs presque forcés de les reconnaître et de les soutenir. (…)

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